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— Je m’incline devant une volonté supérieure, mais de cet instant, déclara-t-il avec une solennité âpre, tout est fini entre M. Lahrier et moi. Cet employé me devient un étranger et je m’en désintéresse complètement, avec le seul espoir qu’il poussera la bonne grâce jusqu’à ne pas préférer mon cabinet au sien pour y consommer ses turpitudes et y donner de galants rendez-vous. C’est tout ce que j’exige de lui. À cette restriction près, il fera précisément tout ce qui lui conviendra de faire : je le dispense de toute obéissance, de toute présence et de tout travail. Puisse l’État n’avoir pas à payer trop chèrement les conséquences d’une situation que je n’ai point créée et dont ne saurait m’incomber la responsabilité pesante. Je suis votre humble serviteur.