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soudain sérieuse, vint remettre son chapeau devant la glace, après quoi elle prit mon bras.

Je connaissais aux environs un coin de forêt fait à plaisir pour les mystérieuses promenades des amoureux. Je l’y entraînai sournoisement ; elle, bonne fille, ne voyait rien, marchait toujours, sans défiance ; incapable, d’ailleurs, de réunir deux idées de suite. Ce ne fut que quand elle vit autour d’elle l’ombre épaisse de la forêt qu’elle parut enfin se reconnaître.



Elle eut un mouvement de recul :

— Où donc nous mènes-tu ? demanda-t-elle.