— Eh ?… Quoi ?… Qui va là ? fit une voix qui parut sortir d’un souterrain et qui, en réalité, était celle de Stéphen Hour, couché à même le plancher. Ah ! c’est vous ? Eh bien ! vrai, vous n’avez pas le trac d’être sur vos pattes à cette heure-ci. Le diable vous emporte, mon bon !
En même temps, par le bain d’ombre noyant la pièce, une pâleur imprécise et vivante s’agita : Hour, éveillé en sursaut, qui se soulevait sur ses paumes.
Interloqué :
— Je vous dérange… ; vous dormiez encore, fit Cozal.
Hour avait un langage à lui, dont les volontés de continence d’une exaspération perpétuelle mangeaient la moitié au passage et dont suintait le reste, tant bien que mal, à travers la flambaison dense d’une moustache en chute d’eau.
Sa réponse fut un grognement de truie à qui on a donné du pied dans le groin.
— … on… eu… ou… ; heure qu’il est ?… Pas midi, je parie !… erdant, être réveillé à des heures pareilles !… – Enfin !
Il ajouta :
— Tirez donc le rideau. On est comme dans une cave, ici. Cozal, ravi d’y voir clair, s’empressa, et il demeura effaré, à se demander s’il rêvait.
À peine distingué dans l’affreux crépuscule tombé là tout à coup des verdures du dehors, c’était sous ses yeux le plus fou, le plus invraisemblable repaire de sous-fripier qu’ait jamais abrité la Maube en les enfoncements sinistres de ses impasses.
Des loques ! Des chaussures moisies et encroûtées d’antiques boues !… Des chapeaux ravagés d’usure, et dont l’un,