Cependant, l’omnibus Panthéon-Courcelles a repris son parcours deux fois interrompu. À présent, il descend la rue de l’Odéon et sa roue grince au rebord du trottoir. Il penche sur sa droite, un peu ; en sorte que les voyageurs de l’impériale, à la fois inquiets et charmés, voient venir la minute, prochaine, où ils seront précipités entre les bras des petites blanchisseuses de fin aperçues au passage, blondes et dépeignées, au-dessus de la couche de craie embarbouillant à mi-hauteur les vitres des blanchisseries.
Entre deux haies de riches chasubles où des ors se relèvent en bosses, et de cierges montant la garde, alternés de Saints-Sacrements, devant des jupes d’enfant de chœur plus rougeoyantes que des engelures de vachères, il ébranle le pavé de la rue Saint-Sulpice, gagne le parvis de l’église et… s’arrête.
Coup de cymbale à l’orchestre.
Qu’est-ce qu’il y a Trois ?
Du Panthéon à Saint-Sulpice, il y a trois stations, il y a la station du boulevard Saint-Michel, la station de la rue Vaugirard et la station du parvis Saint-Sulpice.
Mais il n’y a qu’un Dieu, qui règne dans les cieux.
À l’orchestre : motif de harpes.
Le cocher de l’omnibus Panthéon-Courcelles est un précieux