— Et vous aussi, bien entendu. Nous sommes plus tranquilles tous les deux.
— Eh bien, voilà.
— Eh bien, voilà.
— Alors… oui ?
— Quoi alors, oui ?
— Une, deusse, troisse, ça y est ?
— Qu’est-ce qui y est ?
— On regagne chacun son plumard.
— Ça me paraît indiqué.
— Je crois aussi.
— N’est-ce pas ?
— Dame, il me semble.
— Évidemment.
— À demain, alors ?
— À demain !
— Bonsoir, Hélène.
— Bonsoir, Robert.
C’était bien fini, cette fois. Sur une dernière poignée de main, ils prirent congé l’un de l’autre ; et, le dos l’un à l’autre tourné, ils s’en furent chacun dans un sens. Mais, comme Hélène chassait devant soi le lourd panneau de sa porte entr’ouverte :
— Excusez-moi, lui dit Cozal qui était revenu sur ses pas ; je vais peut-être être indiscret… Est-ce que vous ne pourriez pas me donner un verre d’eau ? Je crève de soif, figurez-vous !
Un verre d’eau !…
— Comment donc ! fit-elle. Prenez ma main et suivez-moi. Refermez la porte doucement !… Là !… Faites attention ; il y a une marche !… Pas de bruit, surtout !… Marchez sur la pointe