— Je commence à le croire.
— Vous savez ce qui vous reste à faire !
— Oui. À demain, donc !
— À demain.
— À demain. Dormez bien, if you please !
— Thank you ! Ne faites pas de mauvais rêves.
— Merci !
— Bonsoir, Robert.
— Bonsoir, Hélène.
Cependant, dans la main à peine close de Cozal, la main d’Hélène demeurait ; petite captive consentante, prisonnière de bonne volonté, qui se trouve très bien où elle est et que ne tourmente pas l’impatience de reprendre la clé des champs.
— À propos ! fit soudain le jeune homme ; vous n’avez pas peur, j’espère ?
— Peur !… Peur de quoi ?
— Mon Dieu, une femme seule… ; la nuit… ; dans un quartier si désert !
— Je tire mon verrou, ne vous faites pas de bile.
— Ah ! vous avez un… ?
— Tiens, parbleu !
— À la bonne heure !
— C’est plus sûr.
— Oui.
— Dame, vous comprenez… la nuit…
—… dans un quartier si désert…
—… une femme seule !… Tandis que comme ça, au moins…
—… Vous êtes plus tranquille.
— Tout juste.
— Et moi aussi, bien entendu.