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« Tout ce qui précède n’est rien : l’excellence de l’opération tient tout entière dans ce qui suit :

LE GRAND DICTIONNAIRE
DE LAROUSSE

composé de 17 volumes, ne compte pas moins de 30.000 pages établies sur le pied de 450 lignes ;

« Soit, ensemble, 13.000.000 de lignes ;

« Soit encore, à raison de 300 lignes par jour, 40.000 et quelques feuilletons ;

« Soit, par conséquent, la vente assurée par A + B de

L’INFORMATEUR UNIVERSEL


pendant plus de 110 années consécutives ! ! !

« Nous penserions faire injure au bon sens de qui nous a lu si nous ajoutions un seul mot à l’éloquence de pareils chiffres. »


Et allez donc !

Voilà !

C’est sous ces flots de clarté, c’est sous ces torrents d’évidences qu’Hamiet comptait anéantir les hésitations bien naturelles des gens à compromettre leurs patrimoines dans l’aléa d’un coup risqué, réduire en poudre les résistances beaucoup plus naturelles encore de l’infortuné Gütlight à se laisser reéchauder, la peau encore toute pelée des ébouillantements récents : tâche colossale sinon insurmontable, digne, dès lors, à tous les points de vue, de celui qui l’avait entreprise.

Hélas ! la fatalité devait encore une fois faire des siennes. Il suffit à Robert Cozal, questionné sur ses faits et gestes, de