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II


Celui qui écrit ces lignes, et de qui, après des années, le souvenir de l’adjudant Flick empoisonne encore la bouche d’une bouffée d’écœurement, a dit autrefois et ailleurs, tout le bien qu’il pensait de ce drôle féroce[1].

Qu’on lui permette d’intercaler ici, à titre de simple intermède, une indication en pied d’un personnage, appelé, il est vrai, à ne jouer dans ce récit qu’un rôle purement épisodique, mais en lequel on pourra se plaire à voir revivre une de ces silhouettes-cauchemars familières à toute caserne qui se respecte, et que saluera au passage, à l’instar d’une vieille connaissance, tout homme ayant été à même de goûter de la profession et ayant vécu,

  1. Voir les Gaîtés de l’Escadron, un volume chez Flammarion.