pieu… et qui le soulève… pour m’embêter. Faut qu’ z’ aille voir…
Vingt gueux ! c’ qu’y a cor’
Mon ’ieux salaud… vais te dire une bonne chose… s’ m’ai fichu les quat’ fers en l’air et à c’t’ heure… s’ peux pus me r’lever… S’sais pas comment q’ça se fait… faut croire que je suis trop saoul !… Viens-moi r’lever, dis, Lidouère…
Eh bé, t’enn’n’as une, de paille ! Tu s’ras frais, ed’main, pou’ monter à cheval, fé la corvée et la manœuvre ! (Sautant sur pieds une fois encore.) Oui, j’ te vas er’lever, soûlaud ! (Il s’exécute), mais tâche voir cor’ à ertomber : j’ te laisse l’ derrière à l’air, tu verras un peu si t’y coupes !
… l’ derrière à l’air ?
Oui, l’ derrière à l’air !…
LIDOIRE. — j’ te laisse l’ derrière à l’air, tu verras un peu si t’y coupes !
Eh ben, mon colon !
C’est comme ça. Tu m’embêtes, à la fin des fins.
Ah ! (Changement de ton.) Bon Dieu, que s’ai souèf !
Quoi qu’ tu dis ?
S’ crèv’ de souèf, mon pau ’ieux.
Qué qu’ tu veux que j’y fasse ?
Porte-moi à bouère, s’il te plaît.
J’ai point d’eau.
Yen’ n’a dans la cruche.
All’ est gelée.
Fais la cuire su’ l’ poêle.
Su’ el’ poêle ! su’ el’ poêle…