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Laurianne, tu ne viendrais pas me le dire ; et puis ensuite, mon vieux, tu sais, le jour où Angèle me trompera, ce ne sera pas avec toi.

— Très bien ! dis-je ; voilà une pierre dans mon jardin que je suis ravi d’y recevoir : elle m’enlèverait mon dernier remords si j’en eusse conservé quelqu’un ! Rien de tel comme un coup de fer rouge sur l’amour-propre pour cicatriser les scrupules ! Décidément, tu as pour moi toutes les prévenances. Donc, voilà qui est bien compris : non seulement Angèle n’a pas été à moi, mais encore elle n’est pas pour moi ; c’est dur, mais enfin, c’est comme ça ; et je n’ai plus, dans ces conditions,