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n’eus que la peine de la cueillir… Un instant après, mon Laurianne n’avait plus rien à souhaiter, ayant enfin triomphé en ses extraordinaires ambitions.

J’appris alors d’Angèle elle-même qu’elle m’aimait depuis longtemps déjà, ce qui me surprit sans m’étonner outre mesure, attendu que nous autres, gens de lettres, nous avons toujours eu l’honneur d’arriver dans la considération des femmes immédiatement après les cabotins.

Je vous prie de croire que la constatation de ce fait est exempte de toute vanité.