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fluide, tout en le renouvelant, avant qu’il n’acquière des propriétés méphitiques. Il n’est guère de moyens hygiéniques plus propres à prévenir le délabrement des santés. C’est surtout ce à quoi doivent tendre les lumières du médecin : son rôle n’est seulement pas de guérir, mais il doit surtout s’évertuer à conserver le don précieux de la santé. Pour retirer de l’établissement des fenêtres tout l’avantage possible, sans s’exposer à leurs inconvénients, elles devront avoir toutes leurs ouvertures tournées en haut en faisant mouvoir les charnières dans un plan horizontal, parallèle au sol. Par ce moyen, l’air frappera d’abord sur les parties supérieures du logement et se mettra au niveau de la température intérieure, avant d’agir sur les animaux. On éviterait ainsi toute impression subite, cause ordinaire des refroidissements. Jamais non plus elles ne devront être pratiquées juste devant la tête d’un animal ; on s’expose ainsi à l’introduction de corps étrangers entre le globe oculaire et les paupières, et à de graves ophthalmies. Comme complément de ce qui précède et comme principale règle de propreté, on devrait avoir soin d’enlever beaucoup plus fréquemment la litière, surtout en été. Tout y gagnerait, l’agriculture et le bétail : l’agriculture, en bénéficiant de la grande quantité d’ammoniaque perdue et qui pourrait être employée comme engrais à l’état de carbonate, bicarbonate et sulfate d’ammoniaque ; le bétail, en se soustrayant à l’action irritante et caustique de cette base. Si la propreté est portée à un haut degré pour le sujet, il n’en est pas de même pour l’intérieur des murs de l’étable et du plafond. Leur état malpropre est même considéré comme un bien par un grand nombre de propriétaires.

Je dois aussi attirer l’attention sur un point ou plutôt une pratique vicieuse généralement adoptée, quelquefois même