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PAULINE PLATBROOD

inventeurs doivent trouver autre chose. Assez de vacarme : la parole est maintenant au silence…

Et il cambrait le torse, très content de sa dernière phrase, quand François Cappellemans, désireux de se concilier le glorieux capitaine, entra tout à coup hardiment dans la conversation.

M. Platbrood a raison, dit-il avec sa rudesse d’homme de métier. Mais on ne sait qu’à même pas faire tout en un jour. Moi, je cherche depuis longtemps. Eh bien maintenant, je puis le dire, j’ai construit un appareil nouveau avec une petite pédale comme il y a pour ceux qui jouent le piano. Je l’ai essayé pas plus tard que ce matin, et on n’entend plus rien du tout, n’est-ce pas vrai, Papa ?

— En effet, affirma Cappellemans avec orgueil, c’est merveilleux. Ça ne fait pas plus de bruit qu’une mouche qui vole…

Cette révélation inattendue intéressa toute