d’interrompre la partie à l’arrivée de mon gendre… Je dois lui parler…
Il ne se lassait pas de répéter « mon beau-fils », « mon gendre », croyant ainsi s’exprimer comme dans les salons du Quartier Léopold.
Les joueurs passèrent dans la salle à manger et s’attablèrent ; il y eut un fort cliquetis de fiches et la partie commença.
Déjà l’apoplectique Malvina, revenant à la pièce de soie, entretenait les dames de ses coupons à elle, expliquait ses récentes occasions de chez Franchomme et ses robes prochaines :
— Hein, ça fera bien à la lumière ? Avec ça j’ai juste pour une jupe et le corsage. Ça sera une robe pour dans la maison, vous comprenez. Oeïe, j’ai une si bonne petite tailleuse, maintenant ! Non, je ne vais plus chez Mme Debove, c’est fini avec celle-là. Voulez-vous croire, ajouta-t-elle en tapant sur ses hanches, qu’elle m’a manqué toute cette robe