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PAULINE PLATBROOD

beaucoup de compliments, bien que je le dise moi-même…

Et il sourit doucement.

Il ne s’était pas encore relevé et s’assurait, appuyé sur un coude, que le contre poids de la pompe fonctionnait avec facilité, lorsque, se penchant pour saisir un marteau, il aperçut les belles jambes de Pauline et jusqu’à son pantalon frangé de broderie…

Il en reçut un choc délicieux et resta là comme fasciné et tout frémissant…

Soudain il se redressa d’un bond, ramassa ses outils, rajusta son tablier de peau, et prêt à partir :

— Mademoiselle, dit-il…

Il ne put achever et rougit jusqu’aux oreilles devant la jolie Pauline dont le visage se colora à son tour.

Ils se regardèrent, interdits, car un éveil charmant venait de s’opérer en eux.

Cependant le plancher tout humide, était