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PAULINE PLATBROOD

aller quand tu as tant de chagrin !… Mais, Fiske, il faut être brave… Et puis c’est mon idée que ça va finir… Tu sais où est la bague de ta mère. Eh bien, ça est pour Pauline… Tu la lui donneras de ma part…

Et apercevant sa pauvre servante qui pleurait silencieusement :

— Allons, Rosalie, donnez-moi la main… Je ne vous ai pas oubliée, savez-vous ? Mais vous aurez bien soin de mes petits-enfants, n’est-ce pas ?

— Oeïe, Monsieur, Monsieur ! éclata la bonne fille en roulant sur le lit sa vieille tête pâmée de douleur.

Il ne parla plus, sembla sommeiller. Et doucement il mourut vers dix heures dans les bras de son cher fils.

Le lendemain soir on étendit le vieux Cappellemans dans le double cercueil. Les ouvriers