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Mme KAEKEBROECK À PARIS

de leur apprendre les belles manières et « tout ça ». Malheureusement, elle ne pouvait pas toujours être « derrière » et les bonnes défaisaient à chaque instant son bon ouvrage.

Thérèse s’étonnait d’un tel souci et ne trouvait d’ailleurs rien à reprendre au parler non plus qu’aux façons de Léion, de Georgke et de Cécile.

— Pourvu que ces chers bijoux se portent bien, avouait-elle, c’est le principal.

Mais Adolphine, hantée par ses jolis souvenirs, tenait à ses idées de réforme :

— Hélène, ça va encore, disait-elle, mais Alberke est difficile à tenir. Il n’est pas méchant, sais-tu, même qu’il a très bon cœur. Mais on doit faire attention avec lui. Il sait se mettre en colère qu’il en gagnerait quelque chose ! Et puis, il imite les mauvais gamins et répète des vilains mots. Son père est si fâché pour ça !

Thérèse vantait au contraire la douceur de ses garçons quoique, en secret, elle les eût préférés plus dégourdis :