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Mme KAEKEBROECK À PARIS

turne, la vie de luxe et de plaisir commençait.

Au milieu du grondement de cette fourmilière enfiévrée, Adolphine se blottissait contre son mari. Elle était saisie d’une vague angoisse ; elle pensait à ses enfants, à sa calme maison de la rue du Boulet ; elle avait peur de disparaître dans les remous de cette marée humaine, d’être emportée très loin, vers des gouffres, comme un fétu de paille.

Et Joseph, lui aussi, songeait : quelle dose de talent, de savoir-faire et de chance pour conquérir un nom, pour n’être pas le premier venu, la monade imperceptible dans cette multitude !

Et cependant, des hommes surgissent sans cesse, d’une complexion assez puissante pour défier la Ville Monstre et l’étreindre avec l’audace de Rastignac…

Après une longue journée d’exploration, ils