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Mme KAEKEBROECK À PARIS

Joseph, déjà à moitié habillé, n’eût usé d’un stratagème pour la tirer de son extase.

— Voyons, Chère, dépêche-toi ! Il y a peut-être une lettre de Bonne-Maman en-bas…

— Oeie oui !

Et laissant retomber le rideau, elle bondit au lavabo.

Il ne lui fallut guère plus de cinq minutes pour rattraper Joseph qui se battait avec son nœud de cravate.

— Laisse, dit-elle, attendrie par ses efforts, moi je vais seulement le faire…

Elle anéantit ce nœud en moulin à vent qu’elle eut bientôt refait dans toutes les règles de la fashion. Puis, après un petit tapotage, offrant sa joue :

— Na, et maintenant tu me donnes une grosse baise !

Mme Platbrood leur avait adressé une simple carte, mais pleine jusqu’aux bords et surécrite.