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Mme KAEKEBROECK À PARIS

N’importe, ils étaient prêts à cinq heures. La voiture fut ponctuelle et les transporta d’abord chez les Platbrood où les enfants logeraient pendant leur absence.

Ils embrassèrent Alberke et Hélène, non sans une petite émotion qu’ils essayaient de se cacher mutuellement ; puis, ayant pris congé de M. et Mme Platbrood et du jeune Hippolyte, ils repartirent cette fois pour la gare où ils eurent la surprise de trouver les Cappellemans, les Mosselman et les Dujardin qui les attendaient sur le quai pour leur souhaiter un bon voyage.

Adolphine en fut attendrie jusqu’aux larmes :

— Och, comme ça est gentil ! Mais voyons, il fallait pas faire ça… On ne part qu’à même que pour cinque jours…

Ce qui ne l’empêcha pas au moment des adieux, de déployer une telle véhémence dans ses embrassades qu’on eût dit qu’elle partait pour quelque contrée inconnue des géographes, aussi lointaine que la lune !