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V


Alberke grandissait ; il devenait temps qu’il apprît quelque chose. Pensez qu’à son âge sa petite cousine Jeanne Van Poppel savait lire, écrire et compter !

Donc, depuis le premier octobre, Alberke allait à l’école moyenne de la rue du Rouleau. C’était bien un peu « mélangé », comme disait Adolphine, mais, que voulez-vous, il n’y avait pas mieux, du moins dans les environs du Papenvest.

Après huit jours d’une résistance exaspérée dont les manifestations attroupaient les passants dans la rue et leur faisaient traiter cette pauvre Léontine de fille sans cœur, le petit garçon s’était résigné. Séduit peu à peu