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DE M. ET Mme VAN POPPEL

de Mosselman n’en étaient que plus charmants. Rien n’enchantait la jeune femme comme d’aller attendre son Ferdinand à l’avant-dernière halte du tramway et de rentrer avec lui sous les grands arbres de la drève. Elle se suspendait à son bras de toute sa tendresse ; elle se haussait, se pressait contre son mari, l’assaillait de questions sur le père Verhoegen, la vieille grand-maman, le bon Jérôme ; elle demandait aussi des nouvelles de Fifi, le serin vert, et du chat Minouche.

Ce n’était pas tout : elle s’informait de la blanchisseuse. Est-ce qu’elle avait enfin apporté le linge ? Non ? Mais ça c’était un peu trop fort ! Heureusement qu’il avait encore des « propres chemises » dans le second tiroir à gauche. ― Est-ce qu’on avait fini de peindre dans le magasin ? Mon Dieu, quelle misère