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LES NOCES D’OR
maison comme elle faisait jadis dans l’insouciance de son cœur ; et M. Platbrood regrettait cette voix pure et matinale qui ensoleillait son logis.
Il songeait à cela quand Pauline, montée sur un escabeau, se mit à fredonner en époussetant le cadre d’un paysage alpin plein de cascades, et tout à coup voilà qu’elle chanta :
Hirondelles légères,
Dans les cieux éclatants,
Vous êtes messagères
Du rapide printemps !
M. Platbrood tressaillit à cette naïve romance que l’enfant avait apprise l’an passé pour sa fête.
Mais en ce moment, on cria du palier du premier étage :
— Pauline, Pauline ! Je suis prête, savez-vous !