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LES NOCES D’OR

Ils s’étaient donc installés dans une auberge de la Petite-Espinette où, bientôt, les venaient rejoindre M. et Mme Théodore Van Poppel avec la petite Jeanne, ainsi que Mme Mosselman et ses jumeaux.

Ce furent des jours rapides, pleins de lumière et de belle humeur. Nos amis étaient infatigables et faisaient de longues promenades à travers les champs et les bois.

Pour Ferdinand, très occupé par la corderie qu’il dirigeait avec un sens commercial que personne n’eût soupçonné chez ce conteur de fleurettes, il ne retrouvait ses amis que tous les deux ou trois jours. Il arrivait d’ordinaire par le tramway de sept heures, à moins qu’il ne débuchât brusquement de la forêt, monté, sur sa chainless.

Ses absences attristaient un peu Thérèse, nature affective et passionnée. Mais les retours