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LES NOCES D’OR

sie de pousser jusqu’à Brazzaville et là, dans la demeure d’un riche colon Hollandais, il avait rencontré un animal extraordinaire, d’une intelligence sans pareille. C’était un grand singe qui prenait les visiteurs par la main et les présentait cérémonieusement à son maître, comme s’il avait lu le Chat botté. Ce n’est pas tout. Ce singe admirable cultivait quelques arts d’agrément. C’est ainsi qu’il dansait à merveille ; mais, chose plus incroyable, il jouait du piano !

« Oui, il jouait le piano aussi bien que Ferdinand Mosselman », assurait Platbrood.

La petite Jeanne était émerveillée et battait des mains :

— Oh, ça c’est un drolle de chinche !

— Écris à Mileke, qu’il doit te le rapporter, lui conseilla Ferdinand.

Aussitôt, la fillette quitta son tabouret et