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DE M. ET Mme VAN POPPEL

— À votre place, conseilla la maman Kaekebroeck, je prendrais une bonne purge d’huile de ricin…

— Peck ! fit Joseph avec dégoût.

— En effet, déclara solennellement M. Platbrood, il n’y a rien de tel pour corriger le sang et chasser les mauvaises humeurs. Mais je recommande aussi les bains chauds, pour amollir… Je sais bien ce que c’est, le cheval m’a donné assez de bubons !

— Mon Dieu, repartit Joseph avec résignation, moi je laisse tout bonnement agir la nature. D’ailleurs, il me semble que ça va beaucoup mieux…

De fait, la douleur avait cessé de le lanciner et les couleurs lui revenaient.

Alors, M. Rampelbergh se tourna vers sa voisine, l’excellente Mme Van Poppel, et profitant d’une pause :