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LES NOCES D’OR

lui arracha un petit cri. Une crispation douloureuse passa sur sa figure.

Tous les convives cessèrent un instant de manger pour le considérer avec surprise.

— Qu’avez-vous donc, mon gendre ? interrogea alors M. Platbrood. C’est vrai, vous n’avez pas votre mine de tous les jours. Vos traits sont tirés… On voit que vous êtes souffrant…

— Oui, oui, cria M. Rampelbergh, je le disais justement à Mme Platbrood, il regarde si droldement…

— Tout le monde est dans les loques avec cette chaleur, remarqua le père Verhoegen. Voulez-vous croire que j’ai changé trois fois de chemise rien qu’aujourd’hui ?

— Mais papa, s’écria Thérèse, est-ce qu’on dit ça !

— Allo, Jefke, fit résolument le père Kae-