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DE M. ET Mme VAN POPPEL

qu’il aurait été content de nous voir ensemble !

Elle se pressa contre lui, violemment remuée, elle aussi, au souvenir de ce brave homme qui l’aimait tant.

Cependant, François avait retiré de sa poche un petit objet qu’il débarrassait de son enveloppe de papier de soie. C’était un écrin. Il l’ouvrit et, sur le velours de la boîte, apparut une jolie bague ornée d’un rubis :

— Il a dit comme ça, une heure avant de mourir : « Tu sais, fils, où est la bague de maman… Eh bien, ça est pour Pauline : tu la lui donneras de ma part ». Et cette bague, la voilà…

En même temps, il baisa le frêle anneau ; puis, d’une main malhabile et tremblante, il le passa au doigt de Pauline qui montrait une surprise attendrie et posa à son tour les lèvres sur le bijou familial.