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DE M. ET Mme VAN POPPEL

à toute minute, faisait leurs caresses plus discrètes. D’ailleurs, des pensées graves occupaient leur esprit ; ils parlaient de l’avenir.

— Écoute, conclut Pauline qui voyait son ami devenir songeur, ne pensons pas à tout ça aujourd’hui. Il faut laisser faire Joseph. Il ne nous abandonnera pas. Il sait si bien me taquiner, mais il est si bon ! Oh, sans lui, je serais peut-être Mme Maskens aujourd’hui… Mais non, je serais morte !

Il frémit. Oui, sans Joseph, elle était à jamais perdue pour lui. C’est Joseph qui leur avait rendu l’espoir ; c’est lui qui leur avait promis le bonheur !

Et longuement, ils chantèrent les louanges de ce garçon narquois et pourtant si accessible aux sentiments tendres.

Mais l’heure s’avançait. Bien sûr, Kaekebroeck et ses amis étaient rentrés à la Petite