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LES NOCES D’OR

de lancer un cri, qui resta d’ailleurs sans réponse.

— Il faut vite courir, dit-elle, on sait peut-être encore les rejoindre…

François sourit et consulta sa montre :

— C’est impossible, dit-il ; devine un peu l’heure qu’il est ? Presque le quart de six heures…

— Le quart de six heures, s’écria Pauline, déjà !

Elle était stupéfaite. Oui, le temps avait coulé tandis qu’ils goûtaient ces heures pleines de fleurs.

— Viens, dit le jeune homme, reprenons seulement la route ; peut-être qu’ils rentrent et qu’on les rencontrera…

Mais une fois sur le grand chemin, ils avaient oublié leurs compagnons. Maintenant, la présence des promeneurs qu’ils croisaient