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DE M. ET Mme VAN POPPEL

La présence des Mosselman augmentait encore son trouble en lui rappelant ses brèves fiançailles avec la fille du cordier. La situation lui paraissait plutôt fausse, malgré que Ferdinand et Thérèse fissent semblant d’avoir tout oublié et fussent remplis de sincère gentillesse à son égard.

L’excellente Adolphine, qui voyait sa gêne, l’interpella à diverses reprises, espérant ainsi le remettre en nature ; mais elle ne réussit qu’à l’interloquer tout-à-fait. Alors, pour créer une diversion, elle entreprit de taquiner son mari :

— Voulez-vous croire, dit-elle, que Joseph ne m’a pas seulement donné ça pour notre anniversaire ! Hein, c’est skerp !

— Ça, c’est un peu fort ! s’écria Kaekebroeck en train d’asticoter la tante Adèle, ne la croyez pas, vous savez ! Et d’abord, qu’est-