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DE M. ET Mme VAN POPPEL

dans le réalisme de ses tableaux, de passer parfois pour ce qu’il ne croit pas être ; au risque enfin, chose nouvelle et assurément maladroite dans notre trop petit pays, d’atteindre à quelque succès !

Toutefois, nullement présomptueux, il ne s’exagère pas la pureté latine de sa propre syntaxe. Enfant de Bruxelles et portant haut d’ailleurs son cœur belge, il a subi l’influence du milieu et n’a pas échappé à la contagion des idiotismes nationaux. Il a ses tares, ses acceptions vicieuses comme tout le monde.

Il s’en excuse humblement aujourd’hui et permet volontiers qu’on le raille de ce qu’il n’ait pas mieux su allier l’exemple du bon langage à la satire qu’il a voulu faire du mauvais.


FIN