Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/20

Cette page a été validée par deux contributeurs.
20
LES NOCES D’OR

nière, un endroit planté de jeunes arbres et tout inondé de soleil.

En ce moment, une rumeur courut le long du fil électrique :

— Voilà les Rampelbergh ! fit Kaekebroeck.

On ne voyait pas encore le tramway, mais bientôt il apparut à la courbe du chemin, roulant avec vitesse.

Il n’avait pas encore stoppé devant le poteau d’arrêt qu’un jeune homme en grand deuil bondissait de la première voiture sur la chaussée.

— François ! s’écria Pauline.

Déjà il était près d’elle et la soutenait dans ses bras, car elle défaillait de bonheur.

Et quand elle put parler :

— Oh Joseph, c’est mal, c’est mal de me faire des farces comme ça !