Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/193

Cette page a été validée par deux contributeurs.
193
DE M. ET Mme VAN POPPEL

brassait. Un souffle de tendresse et de joie passait dans la salle. On criait, on portait des santés. C’était un magnifique tintamarre.

Joseph et Adolphine, aussi heureux que le jour de leurs accordailles, se pressaient éperdument.

Le lieutenant Verhulst, animé de cette aimable ivresse qui surexcite le cœur, enlaça Maria Spruyt et lui donna deux grosses baises croquantes que la jeune fille lui rendit avec une fougue toute provinciale.

De son côté, Émile Platbrood empoignait la belle Elisa de Myttenaere, et lui murmurait dans le cou des paroles lyriques, définitives.

Quant à M. Rampelbergh, il embrassait toutes les dames, même la sienne. Il assurait qu’il avait une bountje pour Mme Timmermans et la poursuivait à travers les chaises. Il n’y avait pas jusqu’au Colonel Meulemans qui