Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/192

Cette page a été validée par deux contributeurs.
192
LES NOCES D’OR

Cependant, Pauline s’était échappée de l’étreinte d’Adolphine pour se jeter au cou de ses parents. Des larmes ruisselaient sur son visage embelli par l’expression du bonheur ; en un instant, elle avait retrouvé le frais sourire de sa bouche, le bleu rayon de son regard.

— Allons, allons mes enfants, dit M. Platbrood, ce n’est pas moi qu’il faut remercier, mais nos chers Bon-papa et Bonne-maman !

Déjà, la jeune fille avait saisi François par la main et l’entraînait. Tous deux, ils tombèrent à genoux devant les vieux Van Poppel qui étendirent sur les fiancés leurs mains frémissantes et les bénirent, leur souhaitant de perdre leurs années comme eux dans la rapidité d’une vie heureuse.

Ce fut un moment d’expansion et d’enthousiasme indescriptibles. Tout le monde s’em-