Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/191

Cette page a été validée par deux contributeurs.
191
DE M. ET Mme VAN POPPEL

Il se leva et, dans l’anxiété générale :

— Allons mes amis, puisque vous le voulez tous… Et moi aussi parbleu, j’aime François Cappellemans !

Des acclamations sans fin retentirent, si bruyantes que l’on crut un moment que le plafond allait crouler sur les têtes. On entourait Pauline en pâmoison dans les bras de sa grande sœur.

Soudain, les portes du salon s’ouvrirent à deux battants et un serveur annonça :

M. François Cappellemans !

Ce fut un coup de théâtre. Oui, c’était le jeune plombier qui s’avançait, chancelant, horriblement pâle, entre ses amis Kaekebroeck et Mosselman.

D’un brusque élan, M. Platbrood s’était porté vers le jeune homme en lui ouvrant ses bras. Et ce geste de tendresse effaçait pour toujours le mauvais passé.