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LES NOCES D’OR
beaucoup trop… On les avait comblés ; ils ne méritaient pas ces hommages.
— Et pourtant, dit-il à la fin d’une période, il y a quelque chose qui manque à notre bonheur, n’est-ce pas Matje ?
Il s’interrompit un instant pour regarder Mme Van Poppel et puiser dans ses yeux l’inspiration des paroles heureuses.
Alors, voilà que sous forme de naïve parabole, il se mit à narrer l’histoire d’une bonne fille et d’un bon garçon qui s’aimaient tendrement et désespéraient de pouvoir « se marier ensemble ».
On écoutait avec attention. L’assistance avait compris ; tous les yeux se fixaient sur M. Platbrood qui, la tête penchée, affectait un air impassible.
Pauline, un instant stupéfaite, sanglotait maintenant tout bas dans sa serviette.