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DE M. ET Mme VAN POPPEL

— Merci, merci mes chers parents, mes chers amis !…

Une émotion entrecoupait les paroles du brave homme : ses lèvres frémissaient, des larmes coulaient sur ses joues. Mais, peu à peu, la voix s’affermit, devint claire. Alors, dans cette langue populaire et cordiale, cette langue de source qui ne cherche pas ses mots, car elle est toute d’entraînement et d’impulsion native, il dit son bonheur. Il chanta la bonté de sa chère femme : ils s’aimaient déjà en 1830, quand ils n’étaient encore que des ketjes.

Il rendit grâce à ses enfants qui ne lui avaient donné que des satisfactions dans la vie et célébra l’union de la famille. Puis il dit combien Mme Van Poppel et lui étaient sensibles à cette manifestation grandiose des bonnes gens de la rue de Flandre. C’était trop,