Aussitôt, Pauline lui lança un baiser et parut se soumettre. Elle se coiffa d’un joli chapeau de paille, prit son ombrelle et marcha à côté de son beau-frère sans nulle mauvaise grâce, mais sans proférer une parole.
— Hein, tu boudes, lui dit Joseph en riant ; mais enfin, comprends donc que les Rampelbergh ne seraient pas contents, si j’étais tout seul à les attendre au débarcadère… Cette chère Malvina ne me le pardonnerait sûrement pas !
La jeune fille s’étonnait de tant de soudaine prévenance. Quoiqu’elle eût sur le cœur le ton de raillerie de son beau-frère, elle répondit doucement qu’elle ne boudait pas, mais qu’elle était un peu contrariée parce qu’elle avait encore une foule de « bidons » à mettre en ordre dans sa chambre.
— Bah, tu as tout le temps, répliqua