Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/177

Cette page a été validée par deux contributeurs.
177
DE M. ET Mme VAN POPPEL

— Regardez, disait-il, quand elles descendent d’un tram, vous êtes sûr que ça est toujours à l’envers. Alors pardaff ! elles tombent sur leur derrière et ça est bien fait !

Les protestations ne l’arrêtaient pas : bien mieux, il enchérissait sur ses premiers compliments. Il conclut :

— Les femmes, ça est charmant, mais mon Dieu que ça est tout de même bête !

— Non, mais ça est un malhonnête, s’écria Mme Cluyts dont la gorge, démontée, se soulevait comme le golfe de Gascogne.

— Ne faites pas attention, fit le père Kaekebroeck, il ne sait déjà plus ce qu’il dit, tellement qu’il est plein.

— Oui, il a son compte, confirma M. Posenaer d’une langue pâteuse, car il était lui-même assez éméché.

— Écoutez, dit le droguiste en faisant un