Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/173

Cette page a été validée par deux contributeurs.
173
DE M. ET Mme VAN POPPEL

les yeux de lion du jeune explorateur ; il lui contait d’ailleurs des histoires étonnantes, expliquait librement la beauté et le costume des négresses :

— Dans le Haut-Congo, ces dames se promènent sans aucun vêtement. Elles ne portent qu’une ceinture de paille avec des franges… C’est dommage que je n’aie pas une photographie sur moi…

— Oeïe, oeïe, s’exclamait naïvement Maria, moi je ne saurais pas m’habituer !

À cet aveu, Verhulst ne put s’empêcher de sourire. Il la rassura :

— Oh, ce n’est pas une affaire !

Et subitement enhardi :

— Tenez, dit-il en se reculant pour la mieux regarder, je vous vois très bien en pagne… Mais ce ne serait pas la même chose avec une grosse dame, avec Mme Rampelbergh, par exemple !