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LES NOCES D’OR

Effrayée par tant d’opulence, l’excellente Mme Timmermans avoua qu’elle n’avait pu faire autant de frais. Et puis, à quoi bon, est-ce qu’elle n’était pas maintenant une vieille femme !

Chose grave, le droguiste commençait à s’impatienter ; son âme voltairienne maugréait sourdement contre toutes ces cérémonies qui traînaient en longueur. M. Posenaer reconnut également que ça n’en finissait pas. Alors, tous deux prirent M. Verhoegen à partie. Où le grand ordonnateur Mosselman avait-il eu la tête en commandant ce grand tralala ? C’était absurde : est-ce qu’une simple bénédiction n’était pas largement suffisante ?

Mais le cordier, très vexé, ne se rangeait pas à cet avis ; tout au contraire, il approuvait fort son beau-fils de n’avoir rien négligé pour que la fête fût célébrée avec le plus