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LES NOCES D’OR

Et rien n’était plus charmant que cette fillette qui semblait en effet un ange exprès descendu du ciel pour recevoir les augustes époux dans la maison du Seigneur et les conduire à l’autel.

On arriva enfin dans l’abside où M. et Mme Van Poppel furent accueillis et complimentés par le curé de Sainte-Catherine, entouré des enfants de chœur qui agitaient de grands rameaux d’or ; puis on les invita à s’asseoir sur des sièges d’apparat, tandis que les personnages de la suite s’installaient derrière eux.

La messe commença. C’était l’office des grandes cérémonies. Trois prêtres, magnifiquement chasublés, s’agitaient devant l’autel. L’orgue tonnait au jubé et la maîtrise chantait ses grands airs.

Mais le recueillement des fidèles n’avait rien d’extatique : on chuchotait partout avec en-