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DE M. ET Mme VAN POPPEL

Le débarquement de tout ce petit monde demanda quelques minutes :

— Allons, allons les enfants, s’écriait Mosselman, un peu plus vite que ça, je vous prie !

Et il aidait garçonnets et fillettes. Il enleva lui-même Alberke et Jeanne dans ses bras, puis, galamment, il offrit la main aux deux cousines qui sautèrent avec légèreté sur le sol.

Un murmure d’attendrissement accueillit l’arrivée de cette troupe enfantine. Mais déjà l’infatigable Ferdinand l’avait rassemblée et la poussait devant lui sur le beau tapis rouge.

Cette fois, il ne redescendit plus et laissa la cinquième voiture se vider toute seule : elle n’apportait d’ailleurs que de vieux cousins de province qui, la mine enluminée et joviale, le coude hors de la portière, s’étalaient sur les coussins en fumant de gros cigares. On les avait placés sous la garde d’Émile Plat-