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LES NOCES D’OR
Mais Phintje n’y prenait pas garde et elle poussa la désinvolture jusqu’à crier à une marchande d’oranges qu’elle reconnaissait dans la foule :
— Hé, bonjour Wantje !
Ce qui lui valut presque une ovation.
— Dépêchons, insistait l’impatient Mosselman, on vous attend là-haut vous savez !
Et il les entraîna sur l’escalier.
Cependant, plus rapide que le Péléade, Ferdinand se trouvait de nouveau sur le trottoir. Cette fois, la quatrième voiture s’avançait, portant la jeunesse ; c’étaient la belle Pauline Platbrood avec sa jolie cousine Maria Spruyt, toutes deux en toilette claire ; Hippolyte et Hermance Platbrood, le jeune Ernest Spruyt, la petite Jeanne Van Poppel et enfin Alberke Kaekebroeck, ce dernier assis sur les genoux de sa marraine.