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LES NOCES D’OR

rasser de leurs denrées à toute offre acceptable, afin de pouvoir au plus vite plier bagage.

La grosse Jeannette, la doyenne du marché, expliquait à la vieille Rosalie les raisons de cette hâte singulière :

— Vous comprenez, ils viennent de retour de l’Hôtel-de-Ville à onze heures, et moi je veux aller une fois voir comment est-ce que ça est dans l’église.

— Hein, quelle affaire ! répondait la bonne servante de Cappellemans. François était invité, savez-vous, mais il ne sait pas aller à cause d’une commande à Anvers.

— Och, ça est dommage !

— Oui, ils sont passés tout à l’heure rue Sainte-Catherine, même que Mme Van Poppel m’a fait un petit bonjour. Oeïe, elle a une si belle robe ! Et ça veut justement réussir qu’il