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LES NOCES D’OR
dait plus prendre le sein. Après quoi, on se mit à table pour souper.
Mais, quoiqu’on fit pour la distraire, Pauline demeurait pâle et songeuse ; au fond de ses yeux on lisait à la fois l’inquiétude et la tristesse.
— Eh bien, Filleke, s’écriait Adolphine vraiment alarmée, qu’est-ce qui se passe ? J’espère que tu n’es pas venue ici pour t’embêter ? Voyons, est-ce que tu as mal quelque part ? Tu dois seulement le dire…
— Mademoiselle Pauline est peut-être trop serrée, hasarda Mosselman, toujours hanté par la déplorable aventure de Mme Keuterings.
— C’est vrai aussi, remarqua Thérèse, on ne lui a pas laissé le temps de se déshabiller. Tu sais, Pauline, fais seulement ton goût, il ne faut pas se gêner avec nous autres.