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DE M. ET Mme VAN POPPEL

raient là, effarées, muettes. Il leur semblait vivre un rêve. Tous ces gens, tout ce bruit, tout le spectacle n’étaient pour elles que de pures apparences qui se jouaient devant leurs yeux. Le droguiste se chargea de les réveiller :

— Allo, criez une fois après Verhulst ! Moi, je suis rauque, j’ai trop soif !

Mais elles ne comprenaient pas :

— Attendez, fit le bon Cappellemans, moi je vais l’appeler.

De nouveau, il posa ses mains en cornet autour de ses lèvres :

— Hé, Verhulst !

— Présent ! répondit une voix mâle et forte.

— Vos cousines et Cappellemans sont ici !

Et au milieu d’autres cris qui volaient et s’entrecroisaient au-dessus des eaux, on perçut distinctement :