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DE M. ET Mme VAN POPPEL

sa femme, Pauline et Cappellemans. Et grand train, les voitures roulèrent vers le fleuve.

Il y avait déjà beaucoup de monde sur le débarcadère dont une escouade de policiers gardait les premières approches.

Quelques personnes privilégiées allaient et venaient dans une sorte d’enceinte réservée où se promenait un jeune journaliste qui s’arrêtait fréquemment pour crayonner des notes sur son carnet.

Il faisait doux. Le ciel était couvert ; déjà, les ombres du soir enveloppaient le large Escaut. Des chalands, le fanal au grand mât, passaient sans bruit avec vitesse, emportés par le courant doublé du reflux ; quelques-uns déployaient leur voile sombre.

À côté de la place libre où devait s’amarrer