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LES NOCES D’OR

brood qui la retenait injustement à Bruxelles pour la punir de son équipée du mois de mars et déplaire en même temps aux Kaekebroeck ; car l’affaire Maskens avait mis quelque froid entre Joseph et son beau-père.

Mais Pauline, sévèrement claustrée, dépérissait à vue d’œil, si bien que l’inflexible major avait dû céder aux supplications de sa femme et surtout à l’ordonnance du docteur qui prescrivait la campagne.

La présence de Pauline mit tout le monde en joie, à commencer par Albert et Jeanne qui se la disputaient avec des jalousies furieuses ; elle leur apportait du reste force « boules » et de belles images achetées dans la boutique des demoiselles Janssens, les vieilles papetières de la rue de Flandre.

Elle donna aussi de bonnes nouvelles d’Émile Platbrood qui était parti inopinément